L’Allemand de Saint-Lunaire
Armel Joubert des Ouches
Préface de Patrick Poivre d’Arvor
S’il est à jamais devenu « l’Allemand de Saint-Lunaire », Alfons Ruhnau n’a pas oublié qu’il eut 20 ans en 1939, lorsque Hitler lança ses armées à la conquête du monde. Il connut la peur, la faim, les -30° C de l’hiver russe, les interminables canonnades… L’amour d’Annie, la jeune Bretonne, viendra lui prouver qu’il faut toujours espérer…
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Quel destin que sa vie ! Car s’il est à jamais devenu « l’Allemand de Saint-Lunaire », Alfons Ruhnau n’a pas oublié qu’il eut vingt ans en 1939, lorsque Hitler lança ses armées à la conquête du monde. Soldat de la Wehrmacht, il fit d’abord la campagne de France, puis il rejoignit le front est. Il combattit à Simferopol, Sébastopol, Novgorod, Leningrad. Il connut la peur, la faim, les -30° C du terrible hiver russe, les interminables canonnades. Souvent, il vit des hommes tomber près de lui, puis il fut lui-même blessé en août 1944… Évacué, arrêté, vaincu et définitivement écœuré, le jeune Prussien se retrouva prisonnier de guerre à Saint-Lunaire, prisonnier que mille questions tourmentaient.
Pourquoi tous ces morts et toutes ces années perdues ? Comment espérer, comment vivre quand on n’est plus qu’un paria sans patrie ? L’amour d’Annie, la jeune Bretonne, une lente mais parfaite intégration sur sa terre d’exil — Alfons Ruhnau a été fait Citoyen d’Honneur de la ville de Saint-Lunaire — viendront lui prouver qu’il faut toujours espérer…
Né à Saint-Malo, Armel Joubert des Ouches est correspondant pour TF1 et LCI (agence de presse de l’Ouest). Il a rencontré Alfons Ruhnau au cours d’un reportage et a immédiatement décidé de lui consacrer cette biographie, L’Allemand de Saint-Lunaire, qui se lit comme un roman.
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